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ou Rond |
Hormis cette reine Djed Bast Es Ankh, le nom ne se retrouve dans la nomenclature des princesses de cette période qu'une fois, à la génération précédente justement, n est porté par une des épouses du grand prêtre de Ptah à Menphis, Takelot (KITCHEN, op.cit., p.341, n.543. Etant donnée la coutume qui consiste à donner aux enfants la nom de leurs parents (exemples innombrables. Il suffit de rappeler qu'une autre femme de Sheshonq III, Tadibast, était déjà la fille d'une autre Tadibast. Cf.KITCHEN, op. cit., p.344 n.568), on ne risque guère de se tromper en supposant que la deuxième Djed East es ankh était fille de la première. De plus, on ajoutera que les pharaons prenaient d'ordinaire leurs épouses dans leur parenté, et que précisément le grand prêtre de Ptah Takelot était le cousin germain de Sheshonq III. |
Voir, par ex., KITCHEN, op; cit., p.322, 100-1 avec références. |
ou des Marez |
- avril 1199 - Jean Sans Terre se précipite à Chinon pour se saisir du Trésor. Guillaume des Roches livre à Constance de Bretagne, belle-s ur de Jean et mère d'Arthur, futur duc de ce pays, la ville d'Angers et son château. Jean charge Mercadier de reconquérir la ville. - 15 août 1199 - Entrevue entre Philippe Auguste et Jean sans Terre. Philippe réclame à Jean le Vexin, et en faveur d'Arthur, l'Anjou et le Poitou. Les hostilités reprennent. Philippe s'empare de Conches (Normandie), prend d'assaut le château de Ballon près du Mans (Maine) (échec du siège du Mans), et assiège Lavardin. Il est secondé par Arthur et Guillaume des Roches. - mars 1203 - En conflit avec le roi d'Angleterre, Jean sans Terre, Guillaume des Roches signe un traité avec Philippe Auguste par lequel il se reconnaît son vassal pour ses terres d'Anjou et du Maine. La plupart des seigneurs du Poitou et d'Anjou suivent son exemple. - avril-août 1203 - Les hostilités franco-anglaises reprennent. Philippe Auguste prend Saumur et Loudun, puis pousse une pointe jusqu'à Alençon et Tours. Guillaume des Roches et les routiers du chef Cadoc enlèvent Beaufort, Le Mans, et Châteauneuf-sur- Sarthe. Philippe est partout victorieux. Fin 1213 : la coalition se forme et lance une vaste attaque contre la France. La première réunion de l'état-major de la coalition se déroula à Canterbury, le lendemain de Noël 1213. Exultant d'être enfin parvenu à réunir contre le Capétien les armées anglaise, allemande, flamande, frisonne et brabançonne, Jean sans Terre exposa à leurs chefs le plan qu'il avait concocté. Leurs forces seraient divisées en deux armées, l'une attaquant au sud, l'autre au nord, et les opérations se dérouleraient en trois phases. Première phase, Ferrand et Renaud s'efforceraient de retenir le roi au nord, le temps pour Jean de débarquer à la Rochelle avec quinze mille Anglais. Deuxième phase, une fois à terre, Jean remonterait vers Paris pour attirer Philippe au sud. Troisième phase, dès que Philippe serait suffisamment éloigné de Paris, Otton attaquerait la France par le nord. L armée capétienne serait ainsi prise dans un étau aux mâchoires impitoyables et la victoire serait acquise. Le plan fut jugé excellent et, l'euphorie aidant, on s'abandonna aux libations. Début 1214, comme convenu, les comtes Ferrand et Renaud prirent Aire-sur-la-Lys, incendièrent Saint-Omer, dévastèrent le comté de Guînes, semèrent la terreur dans les environs d'Arras, détruisirent Houdain et rasèrent la Belle-Maison, manoir de Siger, châtelain de Gand. Comme prévu, Philippe et son armée montèrent à Péronne. De son côté, Jean débarqua le 16 février 1214, à la Rochelle, et en fit informer Philippe par ses vassaux. Aussitôt, ce dernier redescendit jusqu'à Châtellerault, accompagné de son fils Louis. Toujours suivant son plan, le Plantagenêt amorça instantanément une man uvre de repli, afin d'entraîner l'ost français au sud. Il arriva le 3 avril à Limoges, le 5 à Angoulême, et donna l'impression de vouloir revenir à la Rochelle. Mais Philippe, fort d une expérience acquise en trente-quatre années de règne, ne se laissa pas prendre au piège. Prudent, il s arrêta à Chinon et bien lui en prit, car un messager l informa que les coalisés regroupaient leurs forces à Aix-la-Chapelle pour préparer l'invasion de la France par le nord. Conscient de l'extrême gravité de la situation, il décida de scinder son armée en deux contingents, bien qu'il eût toujours considéré que diviser ses forces était une erreur militaire. La garde de la forteresse de la Roche-aux-Moines fut confiée au sénéchal d'Anjou Guillaume des Roches, à la tête de quatre mille hommes. Louis et le maréchal Henri Clément restèrent à Chinon avec huit cents chevaliers, deux mille sergents à cheval et sept mille hommes de pied. Philippe, pour sa part, retourna à Péronne avec le reste de son armée et lança un appel aux communes du nord de la France, afin d'obtenir leur concours. Sur ces entrefaites, persuadé que son plan fonctionnait à merveille, Jean remonta vers le nord, passa la Loire à Nantes et prit Ancenis. Il aurait pu, à cet instant, éviter la forteresse de la Roche-aux-Moines pour foncer sur Paris. Mais « C ur de Poupée » préféra y mettre le siège, par peur de se faire couper la route en cas d'un nécessaire repli. Et « Coeur de Poupée » devint « Molle Epée » le 2 juillet 1214, lorsqu'il vit poindre à l'horizon l'armée de Louis, déplaçant moult poussière... à l aide de branchages. Sans chercher à combattre, il abandonna précipitamment le siège de la forteresse, laissant sur place ses mangonneaux, balistes et autres machines de guerre. De la Rochelle, le 15 juillet 1214, douze jours avant la bataille de Bouvines, il adressa le communiqué suivant aux barons de ses fiefs : « Sachez que nous sommes sain et sauf. Nous remercions ceux d'entre vous qui ont envoyé leurs hommes à notre service pour nous aider à défendre et à recouvrer notre terre. Quant à ceux qui n'ont pas pris part à cette campagne, nous les prions de venir nous rejoindre sans délai. » Puis, il envoya un message à Otton, dans lequel il disait avoir rencontré le plus fort des troupes de France sur la Loire et recommandait de lancer l'attaque par le nord, le Capétien devant être désormais une proie facile. L'armée coalisée parvint à Valenciennes le 20 juillet. Et, pendant qu'on s'y partageait la solde envoyée par le Plantagenêt, à soixante-dix kilomètres de là, les rues de Péronne grouillaient de seigneurs et de chevaliers venus d'Ile-de-France, de Normandie, de Bretagne, de Picardie, de Champagne, mais aussi de Flandre, de Hainaut et d'Artois, tels le comte de Saint-Pol, le comte Arnoul de Guînes avec ceux de Bourbourg, le châtelain de Cassel Michel de Harnes, celui de Bruges Jean de Nivelle, Girard la Truie, Girard de Marcq et Gautier d Avesnes. Dix-sept des trente-neuf communes de l'état capétien avait, en outre, répondu à l'appel du roi. Mille miliciens étaient venus d'Arras... deux mille de la région d'Abbeville... Et des milliers d'autres d'Amiens, Corbie, Roye, Hesdin, Montreuil, Montdidier, Beauvais, Soissons, Noyon, Compiègne, Corbeil, Bruyères, Grandelain, Vesly et Crépy. Au total, ils étaient quelque vingt mille hommes prêts à défendre leurs terres... http://bataille.bouvines.free.fr/ |
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