S'il est certain que tous les pharaons de la XXe dynastie sont bien des descendants de Ramsès III (Ramessou), en revanche, leur identification ainsi que leur chronologie ont été longtemps discutées. Aujourd'hui, après les travaux de K. SEELE (Ramesses VI and Medinet Habu rocession o the rinces Jour. Near East. St., t.19 (1960) p.184-204), K. KITCHEN (Ramasses VII and the twentieth dynasty, Jour. Egypt. Arch., t.58 (1972), p.182-194) et M. EIERBRIER (op.cit., p.1-18), il semble que l'on soit arrivé à des résultats à peu près acquis, reproduits ici. |
Il est le fils de Sethi 1er, son règne commence environ en 1.296 Av J-C. Son nom signifie : "Il était l'élu des Dieux" "Le Fils de la Lumière". Après la mort de son père Sethi 1er, Ramsès prend le pouvoir, son règne débute par une grande campagne guerrière contre les ennemis Hittites qui menaçaient d'envahir l'Égypte, une bataille longue et sanglante qui s'acheva à Kadesh, pour immortaliser cet événement il fit graver sa victoire dans la pierre du Ramesseum, après cette victoire une autre eu lieu, mais celle-ci se termina par une alliance entre les 2 pays, une alliance économique qui transforma l'Égypte, l'Égypte connu un essor économique important. Le Souverain développa les ports et les industries de Memphis, il fit construire un grand port sur la Mer Méditerranée où s'arrêtaient les marchands grecs et phéniciens, un port qui plus tard portera le nom d'Alexandrie, plus tard il fit ériger une ville dans le Delta du Nil, une ville qu'il prit pour Capitale, une ville qu'il nomma Pi Ramsès (La Maison de Ramsès), cette ville fut bâtie autour d'un ancien palais érigé par le prédécesseur de son père Ramsès Ier. Son épouse Néfertari semblait toujours à l'écoute, on pense qu'elle a eu une grande influence sur Ramsès, ce fût une souveraine rayonnante, la véritable incarnation d'Isis, le Souverain l'associa à sa gloire lui dédiant un Temple juste à côté de l'immense Temple d'Abou Simbel, pour elle il fit creuser un tombeau dans La Vallée des Reines. Ramsès II favorisa aussi l'ouverture de la Religion égyptienne au Dieux étrangers, le Pharaon instaura le culte de Baal (Dieu de l'orage dans une autre culture) à Pi Ramsès. Il fut aussi un grand bâtisseur, pour ce faire il disposait d'une abondante main d' uvre, une main d' uvre composée d'égyptiens libres, d'étrangers mais aussi de prisonniers de guerre. Il fit d'abord embellir Louxor et Karnak ou il fit graver ses victoires dans la pierre pour qu'elle puisse traverser les âges, mais l'ensemble architectural qu'il fit ériger à Abou Simbel est sans doute le plus grandiose de tous, il fit aussi restaurer le temple de son père à Abydos, il fit construire sur le site de Thèbes un gigantesque édifice, Le Ramsesseum. C'est sous son règne que le peuple hébreu s'exila d'Égypte. Il mourut en vers l'an -1.229, âgé de 92 ans après 67 années de règne. Son tombeau fut construit dans La Vallée des Rois, un tombeau érigé à la grandeur du Souverain. Son fils Merenptah fût son successeur, il prit le pouvoir en -1.229. Son règne ne dura que dix ans. Mais où est passé son Or ? Qu'est-il advenu de ses richesses ? Seule sa momie fût retrouvée, une momie dénudée de celui qui fût le plus grand souverain d'Égypte. Sa momie et 31 autres furent retrouvées à Gournah (le village des voleurs), on imagine que les prêtres avaient prévu le pillage et avaient emmené la momie du Souverain à l'écart de toutes ces agitations. Cette filiation des Pharaons vers les princes d'Europe occidentale a été commentée dans Héraldique & Généalogie n° 96 pages 263 à 268 par Christian Settipani L'auteur étudie dans cet article, génération par génération et sources à l'appui, si la filiation est sure, possible ou seulement présomptive. Il conclut son article ainsi : « Mais et nous insistons encore une fois , on saurait fonder aucune certitude , même présomptive sur les éléments d'appréciation à notre disposition. Ce que nous proposons c'est une indication de ce que pourrait être une chaîne généalogique reliant l'Europe occidentale actuelle aux pharaons d'Egypte. Surtout nous voudrions par ce travail indiquer que pareilles filiations, même si elles devaient se révéler inexactes ou rester incertaines ne sont pas à priori absurdes comme on a trop tendance à le croire lorsque l'on méconnait le domaine de l'antiquité et les progrès qui y ont été fait en généalogie». Chacun connaît la figure de Ramsès. Dans le doute on pourra toujours se rapporter à la bonne biographie de vulgarisation écrite par P.VANDENBERG (Ramses der Grosse, Bern/München 1977 - trad. franç. Paris 1979). La chronologie du pharaon continue pourtant à poser d'irritants problèmes. De 1304 ou 1290 comme les deux dates possibles d'accession, le débat vient de se déplacer autour de 1290 ou 1279 (M. L. BIERBRIER, op.cit., passim. sp.p.109-116). En attendant que la possibilité 1279 soit mieux explorée la date de 1290 reste la plus probable (et la plus communément admise). Enfin, pour la chronologie relative du règne, voir J. D. SCHMIDT, Ramesses II, a chronological Structure of his Reign, Baltimore-London, 1973. |
Quoiqu'elle ne soit pas clairement explicitée par nos sources, la descendance des souverains de la XX° dynastie du grand Ramsès est suggérée par des indices suffisamment forts, dont l'onomastique n'est pas le moindre, pour apparaître comme passablement assurée. Voir, par ex., A. WEIGALL, Histoire de l'Egypte ancienne, Paris 1935, p.1661 DRIOTON-VANDIER, l Egypte, p. 356 ; C. LALOUETTE, L'Empire des Ramsès, Paris 1985, p.296. |
Il a récemment été montré que Tefnakht, prince de Sais, ensuite pharaon, avait eu pour prédécesseur sans doute immédiat à Sais un prince Osorkon (J. YOYOTTE, Le talisman de la victoire d Osorkon), prince de Sais et d'autres lieux, Bulletin Société Française d Egypte, t.31, mars 1960, p.13-21 (sp. p.21)). Avant lui encore, on trouve un prince Pemou, fils du pharaon Sheshonq III, sans doute celui qui deviendra plus tard le pharaon Pamai (773-767). Voir J. YOYOTTE, Les principautés du Delta au temps de l'anarchie Libyenne, Mélanges Maspero, t. I, 4° fascicule, Le Caire 1961, p.121-179, sp.p.131; K. A. KITCHEN, op.cit., p.146-7. Tous ces personnages portent en outre le titre de "grand chef des Ma (shaouash)", lequel titre était à l'origine " seulement dévolu à des descendants de princes régnants" (J. YOYOTTE, Principautés p.137 § 17), et ensuite à la postérité de ceux-ci, de telle sorte qu'au VIII°-VII° s., les divers dynasties d'Egypte " remontaient probablement tous à quelque prince apanagé" (Id., ibid., p.138. Voir aussi KITCHEN., Op. Cit., et F. GOMAA, Die Libysche fürtstentümer des Delta, 1974). Il est tout a fait acceptable chronologiquement que Pemou, Osorkon et Tefnakht se soient succédés directement à la tête de la principauté saïte (contrairement à ce que suppose KITCHEN, op.cit., p.141 qui, attribuant une quinzaine d'années seulement au gouvernement d'Osorkon, ce qui est arbitraire, se croit obligé d'introduire un ou deux princes inconnus). A une époque " féodale" où l hérédité était la loi régissant la succession aux charges (voir outre les travaux déjà cités de YOYOTTE, KITCHEN et GOMAA, M. L. BIERBRIER, The Late new kingdom in Egypt (1300- 664 B.C:). A genealogical and chronolgical commentary, Warminster 1976). On est presque certain que ces princes se sont succédés de père en fils (Osorkon est d'ailleurs un des noms favori des princes de la XXI° dynastie à laquelle appartenait Sheshonq III, père de Pemou). |
ou Arbouts ou Erbout |
CM chez Jean François Fredrycx le 18 11 1692 à Dunkerque |
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