Peut-être le Jean Marie Blondel qui a servi sur la Consolante comme matelot in Marine C6 510 f°106 |
ou Blondet Très probablement le Jean Marie Blondel qui a servi sur la frégate la Consolante comme matelot pendant la guerre américaine de 1778 - 1783 in Marine C6 510 f°106. http://home.tele2.fr/saintfelix/Trinquemale.html http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=738 http://www.histoire-genealogie.com/article.php3?id_article=353 Jean Marie Blondel embarque, en octobre 1778, sur la frégate La Consolante [1] pour l'île de France comme matelot (à 16 livres ?) [2]. Jusqu'en 1783, il est dit « aux Indes ». Pendant ces années, Jean Marie Blondel participe à bord de La Consolante à une partie de la guerre d'Indépendance américaine dans la manoeuvre de diversion aux Indes sous le commandement de Suffren. Pour situer la participation de La Consolante, nous retraçons sommairement l'ensemble des actions de Suffren dans cette guerre contre les Anglais. C'est ainsi qu'en mars 1781, Suffren reçoit le commandement du Héros, et d'une division de cinq vaisseaux envoyés aux Indes. Le 16 avril 1781, il surprend à l'île du Cap Vert de la Praya, une escadre anglaise au mouillage. Lors de l'attaque, il lui inflige des avaries importantes se dégageant ainsi la route du Cap. Le 21 juin, il y débarque la garnison française. Ainsi, Suffren permet aux forces navales françaises de conserver le libre accès à l'océan Indien pendant toute la guerre des Indes. Après une escale à l'île de France, il part pour l'Inde et prend en route le vaisseau anglais l'Annibal (janvier 1782). Il est promu chef d'escadre et commence alors, dans des conditions difficiles, loin de ses bases, mal secondé par certains officiers qui jalousent sa progression de carrière rapide, une campagne remarquable. Il livre à l'escadre anglaise de Hughes les batailles de Sadras (17 février 1782), Provedien (12 avril), Negapatam (6 juillet) et Trincomalé (3 septembre). Après avoir hiverné à Achem (Sumatra), il prend au retour la frégate anglaise Conventry, détruit 50 navires marchands et bat l'escadre anglaise au large de Gondelour, le 20 juin 1783 [3]. La Consolante, qui est à l'île de France pendant les premiers combats, quitte Port-Louis de l'île de France, en milieu de l'année 1782, avec les vaisseaux L'Illustre et Le Saint-Michel et 9 flûtes portant huit cents hommes tirés des garnisons de l'île de France et de l'île de Bourbon pour renforcer l'escadre du Bailli de Suffren en Inde. Fin juillet, ces navires et six flûtes arrivent à la pointe de Galles au sud de l'île de Ceylan. Ces renforts rassurent le Nabab favorable aux troupes françaises. Le 8 août, Suffren fait mouiller ses vaisseaux au N.N.E. de la baie de Vanloos. La Consolante qui avait quitté le mouillage de la pointe de Galles avec difficultés en perdant deux ancres, rallie l'escadre de Suffren. Le lendemain, l'ensemble des navires met sous voiles pour Batacalo ; en attendant la jonction des renforts, l'ensemble des navires fait de l'eau et du bois. Une fois le rassemblement réalisé, l'ensemble des navires, à l'exception de La Consolante, quitte le mouillage de Batacalo et fait route sur Trincomalé (Trinquemalay, au nord est de Ceylan - Sri Lanka depuis 1972). Trincomalé est considéré comme l'un des plus beaux ports de l'Inde. Il est entouré de terre et offre un abri contre tous les vents. Les fonds sont nets et de bonne tenue. Le port peut contenir de nombreux navires avec plusieurs points pour caréner. Suffren connaît bien les avantages de ce port et c'est pour ces raisons qu'il veut le reprendre aux Anglais. Fin août, le débarquement est décidé et la capitulation de la garnison anglaise est signée le 30 août. Mais, le 2 septembre, l'escadre anglaise, absente de la rade de Trincomalé, apparaît à l'horizon. L'escadre française lève l'ancre pour aller livrer le combat qui a lieu le 3 septembre. Seuls quelques navires de l'escadre française vont au contact de l'ennemi, l'escadre anglaise est mise à mal mais pas achevée et rejoint Madras le 9 septembre. Suffren est convaincu que plusieurs des officiers, commandant de navire, ont voulu l'abandonner et le sacrifier à leur jalousie. Ils n'acceptent pas d'être commandés par un officier plus jeune qu'eux. Dans le combat, Le Vengeur et La Consolante - qui a rallié depuis la zone -, commandés par des officiers dévoués, ont reçu l'ordre de doubler par dessous le vent les vaisseaux de queue ennemis, afin de les prendre entre deux feux. La man uvre est habilement prévenue par Le Worcester et Le Montmouth et l'action s'établit entre ces navires. Le capitaine Péan, commandant de La Consolante est tué par une grenade. Trois personnes sont tuées et huit blessées à bord de La Consolante lors des combats. Après le combat, l'escadre mouille à la Pointe-Sale à la sortie de la rade de Trincomalé pour remettre en état les avaries. La Consolante donne sa mâture au Bizarre et s'accommode de celle d'une grosse flûte hollandaise [4] . Quelques mois plus tard, La Consolante est à nouveau engagée dans le combat qui a lieu le 20 juin 1783 devant Gondelour près de Pondichéry. Elle est alors commandée par le sieur de Costebelle. Pendant le combat, La Consolante est en queue d'arrière-garde, elle observe les mouvements des derniers vaisseaux de ligne ennemis, afin de les empêcher de doubler au vent l'escadre française. Suffren a l'avantage sur l'escadre anglaise mais la place de Gondelour tarde à être prise par l'armée française et la nouvelle de la paix signée le 9 janvier à Versailles est annoncée à Suffren par la frégate anglaise la Médée. Ceci met fin aux hostilités le 9 juillet 1783. Après ces combats, La Consolante rallie l'île de France puis la France. [1] Vichot ( Jacques) - Répertoire des navires de guerre français - Edité par l'association des Amis du Musée de la Marine - Paris - 2003 - page 83 - La Consolante : Frégate, 840 tx/1928tx ; 154/139' x 38' x 16'5" et 19/19'6" ; 26 canons de XVIII et 12 canons de VIII livres ; 7 + 350 h. à suivre les données fournies par Ronald Deschênes : CONSOLANTE(1) - Frégate de "24" de 38 canons, Boux, Lorient 1772-75, 154 X 38 X 16,6, 26-24, 12-8. Identique à la POURVOYEUSE(2). 1781-82 Campagne des Indes. FC: 1784. (1) - Désignée comme flûte et réduction de l'artillerie de sa batterie au calibre de 18. (2) - Plan de la Pourvoyeuse au Service Historique de la Marine. [2] Archives nationales - Rôle d'équipage de La Consolante - C6 510. [3] Taillemite (Etienne) - Dictionnaire des marins français - Edition Tallandier - Le grand livre du mois - 2002 - pages 491 et 492. [4] Cunat (Charles) - Histoire du Bailli de Suffren - Edition L'Amateur Averti - La Découvrance - Rennes - 2000 - pages 190 à 310. |
Ses parents sont supposés... |
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